Des avancées salariales pour les salariés de Grolleau après une journée de grève

Publié le 27 sep. 2023
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Luttes gagnantes
Les salariés de Grolleau se sont mobilisés le 20 septembre dernier pour réclamer des hausses de salaires face à une inflation qui mine le quotidien. Ils ont ainsi cessé le travail dès 5 heures du matin afin de se faire entendre. Reçues en milieu d’après-midi, les organisations syndicales ont obtenu une prime annuelle pérenne de 500 euros.

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Grolleau est une entreprise spécialisée dans la fabrication d’armoires urbaines et de bornes électriques pour le secteur automobile. Elle se situe à Montilliers (49) et emploie 184 salariés.
Frappés de plein fouet par l’inflation, la quasi-totalité d’entre eux n’arrivent plus à vivre dignement de leur travail – et l’écart qui se creuse entre le salaire perçu (en moyenne 2 140 euros brut par mois pour un ouvrier) et le coût de la vie se fait encore plus sentir en cette période de rentrée.

Une revendication construite par les salariés

Convaincus que le passage à l’action est la seule solution pour se faire entendre de la direction, les ouvriers se sont concertés à maintes reprises autour des organisations syndicales implantées dans l’usine. Le représentant de la section syndicale CGT a écouté chacun des salariés pour porter au mieux leurs revendications salariales face à l’employeur.

Les nombreux échanges entre salariés ont permis d’aboutir à la formulation de revendications telles que l’octroi d’une prime annuelle dite hiver et d’une autre dite été, chacune d’un montant de 500 euros.

Pour appuyer leurs revendications, les ouvriers ont cessé le travail le mercredi 20 septembre dès 5 heures du matin. Au total, plus de 70 salariés, issus de plusieurs équipes, ont participé au mouvement de grève, faisant subir un coup d’arrêt à la production…

Une victoire comme une première étape….

Sans attendre la fin de la journée, l’employeur a reçu les organisations syndicales du site pour ouvrir des négociations salariales. En fin d’après-midi, souhaitant à tout prix redémarrer la production, la direction a fini par lâcher une prime de 500 euros annuelle pour tous, et ce de manière pérenne.

Par ailleurs, les négociations annuelles obligatoires (NAO) seront avancées et se tiendront en décembre prochain pour aborder la question de l’augmentation générale des salaires. La CGT compte bien porter l’exigence de l’indexation des salaires sur le coût de la vie. Après tout, le chiffre d’affaires réalisé par l’entreprise (34,1 millions d’euros en 2022) est d’abord le fruit du travail accompli par les salariés. La CGT ne manquera pas de rappeler cette réalité à la direction !

Montreuil, le 22 septembre 2023
Rédigé par M.A.

Repère revendicatif